L’art de bien terminer pour mieux recommencer
- johanegabriel
- 22 déc. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 déc. 2024
Alors que l’année touche à sa fin, une réalité s’impose : nous sommes tous en chemin. Chacun de nos pas, même les plus incertains, porte en lui une promesse, celle de la transformation. Si nous prenons un instant pour nous arrêter et regarder autour de nous, il devient clair que le monde lui aussi est en perpétuel mouvement : tantôt troublé, tantôt lumineux, mais toujours vivant.
La fin d’une année n’est pas qu’un tournant dans le calendrier, c’est un moment privilégié pour contempler les histoires que nous avons écrites, celles que nous avons lues à travers les vies des autres, et celles que le monde nous murmure. Dans cette période, il est fascinant de voir comment les récits individuels et collectifs se croisent, se heurtent, s’inspirent.
Le souffle du changement
Cette année, peut-être plus qu’aucune autre, nous a rappelé que l’imprévisible fait partie de l’essence de l’existence. Des bouleversements climatiques aux élans de solidarité mondiale, des pertes personnelles aux retrouvailles inattendues, l'année nous a invités à revisiter notre rapport à l’impermanence. Rien n’est figé, mais dans cette fluidité se cache une beauté : celle de la réinvention.
Chaque moment portait en lui une double réalité—celle de l’épreuve et celle de la renaissance. N’est-il pas fascinant de voir comment un regard, un geste ou une simple pensée peut suffire à transformer l’obscurité en lueur d’espoir ? Et si le changement, aussi abrupt ou inconfortable soit-il, n’était pas notre ennemi mais un allié discret, nous chuchotant que nous sommes capables de plus que ce que nous imaginons ?
L’harmonie dans la contradiction
Le monde est un tissage de paradoxes. Nous aspirons à la paix tout en embrassant le chaos. Nous cherchons l’équilibre tout en explorant les extrêmes. Et si ces oppositions étaient la clef, non pas pour choisir un camp, mais pour apprendre à danser entre les deux ?
Les moments de solitude, souvent redoutés, se révèlent parfois comme les plus grands cadeaux. Ils nous confrontent à nous-mêmes, à notre essence, à ce qui demeure quand tout le reste s’efface. De même, les tumultes de la vie collective, bien qu’épuisants, nous rappellent que nous sommes liés les uns aux autres par une toile invisible de dépendances et d’affection.
Peut-être que 2024 n’était pas une année à comprendre, mais à ressentir. À accepter dans toute sa complexité, comme un tableau abstrait qui, sous certains angles, révèle des formes inattendues.
Une humanité à redécouvrir
À travers les événements de cette année, une chose semble claire : nous sommes appelés à redécouvrir ce que signifie être humain. Cela ne se limite pas à la réalisation personnelle ou au progrès collectif, mais à un subtil mélange des deux.
Nous avons vu des actes de courage silencieux, des gestes d’amour anonymes, et des éclats de créativité surgir des endroits les plus improbables. Nous avons été témoins de notre fragilité, mais aussi de notre extraordinaire capacité à rebondir, à pardonner, à espérer.
Et si, au lieu de chercher à être « meilleurs », nous cherchions simplement à être ? Non pas dans un effort de perfection, mais dans une présence pleine et authentique. Après tout, c’est dans ces moments où nous cessons de nous cacher derrière des masques que notre véritable lumière peut émerger.
L’appel de 2025
Et maintenant, que faisons-nous de tout cela ? Peut-être rien. Peut-être tout. L’avenir n’est pas une page blanche, mais un canevas où les traces du passé se mêle aux possibilités infinies de demain.
En 2025, il ne s’agira pas de réparer ce qui est cassé, mais de regarder les fissures avec tendresse et de les embrasser comme des preuves de vie. Il s’agira de continuer à marcher, non pas parce que le chemin est clair, mais parce qu’il est là, appelant notre pas suivant.
Alors, que ce moment entre deux années soit une célébration de tout ce que vous êtes : vos forces, vos doutes, vos espoirs. Parce que, finalement, il n’y a pas de destination. Il n’y a que le voyage.
L'art de bien terminer pour mieux recommencer
by Johane GABRIEL
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